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Après avoir fustigé les lycéens manifestants contre SA réforme des retraites - sommés de rentrer sagement à leurs chères études - Nicolas Sarkozy a rendu hommage aux lycéens de 1940 qui avaient défié le gouvernement de Vichy et l'occupant allemand en se rendant sous l'arc de triomphe le 11 novembre de cette année là. On comprendra que les réactionnaires s'insurgent contre la comparaison, il n'en reste pas moins que c'est bien à l'adolescence et dans les établissements scolaires en particulier que se construit la conscience politique, salvatrice pour la liberté de pensée et d'expression - N'en déplaise au président et à sa cours qui rêvent de mettre la presse, les libres penseurs, et tout les défenseurs de la liberté au diapason de SA pensée unique.
Comme quoi, les trublions d'aujourd'hui seront peut-être les héros de demain !
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Après des mois de lutte unitaire contre l'injuste réforme des retraites, le front syndical constitué contre l'irascible gouvernement Fillon se fissure. La "promenade" dans les rues des villes de France ce samedi ayant probablement été le dernier "grand" baroud d'honneur "citoyen" pour s'opposer à cette nouvelle agression contre notre système de protection sociale. La loi, écrite à l'Élysée par Nicolas Sarkozy et ses proches conseillers, voté dans les assemblées par une majorité servile à la cause de l'hyper président, sourde et arrogante à l'encontre du peuple qui l'a mandaté pour sa représentation institutionnelle, a été promulgué sans attendre, après validation du conseil constitutionnel, pour découragé les plus déterminés à poursuivre les manifestations d'hostilité.
Comment comprendre que l'on ai repoussé l'âge de liquidation de la retraite, sans s'interroger sur le chômage endémique qui gangrène notre société ? La politique mené aujourd'hui par nos dirigeants ne recherche plus la cohérence, ne proposent pas de donner des perspectives, elle s'échine à régler au jour le jours des problèmes poser par les lobbistes et les intérêts très particuliers des privilégiés qui les entoure et les conseille. Pourtant, la plupart des spécialistes un temps soit peu réalistes ont d'ores et déjà annoncé que les économies réalisées sur la caisse des retraites sera transférées sur les caisses de l'assurance maladie et de l'assurance chômage, elles aussi dans le collimateur gouvernemental, et qui font déjà l'objet de propositions plus qu'avancées pour enrayer le fameux déficit - en fait dans un système de mutualisation des risques il s'agit de mettre les comptes à l'équilibre ; c'est à dire collecter suffisamment de recettes pour assurer les dépenses nécessaires. Autant dire qu'il s'agit bien d'un choix politique, et non d'un dérapage incontrôlé par une société soit disant totalement assistée - La conséquence directe de ces réformes sera de faire payer encore et toujours les plus modestes, déjà bien appauvris.
Bref, cet enième fiasco législatif, vise en fait, comme tout ceux prononcé depuis les années 90', à vendre les services publiques et la protection sociale "à la française" au capitalisme financier - encouragé par l'union européenne, déterminée à libéraliser tout le système économique au détriment de la protection solidaire. Aujourd'hui, le gouvernement de droite, ne se cache même plus derrière la conformité qu'il doit adopté vis à vis de ses homologues européens, il affirme sans rire, et après la crise financière sans précédent dans laquelle les spéculateurs nous ont plongé, qu'il faut rassurer les marchés en sacrifiant notre santé, l'éducation de nos enfants, ...
Ainsi, en Europe, aux États-Unis, et partout dans le monde, les états sacrifient la vie de leur population, pour protéger les intérêts toujours plus voraces du monde très fermé et très privilégié de la finance - réclamant toujours plus d'efforts au petit peuple, et moins de contribution de cette élite qui tient nos sociétés entre ses griffes. Et il ne faut pas espérer qu'une alternance gouvernemental y change quoique ce soit ; les banques, assurances, et autres organismes de placements, garanties, crédits, ont placé les démocraties sous leur joug. Les emprunts colossaux contractés par les pays occidentaux, ne leur permettent plus de garder l'indépendance économique nécessaire à un réel libre choix politique - Il faut faire, ce que les usuriers nous imposent ; c'est à dire "libéraliser" tous les secteurs, afin d'ouvrir le boulevard des emprunts et assurances individuelles (santé, retraite, ...) - chantage permanent fait aux états pour accéder aux emprunts contractés sur ces marchés hautement rémunérateur - et ainsi placer , en plus, sous le contrôle de cette mafia "autorisée" les salariés, citoyens, ...
La remise à plat de tout notre système social est plus que jamais nécessaire. Sa relation contractuel avec le salariat est devenue obsolète, dans un monde où le travail n'est plus qu'une variable dont le poids est de moins en moins prépondérant dans la réalisation des profits. La croissance n'est qu'une chimère, qui ne peut être permanente, et sur laquelle on ne peut faire reposer l'espèrance d'une amélioration et d'une pérénnisation de notre système de protection solidaire - tant elle n'est plus qu'hypothétique depuis ces trente dernières années. Il est donc urgent - sans précipiation - de réaliser collectivement un nouveau pacte social qui donnerait une cohérence à la production de biens et de services juste nécessaire - pour préserver notre fragile éco-système - au confort de la vie de nos sociétés. La production de ces richesses réparties, mutualisées- et redistribuées équitablement devant permettre de préserver la liberté individuelle de plus en plus mise à mal par les contraintes imposées par l'économie. Il n'y a rien à attendre d'un prochain gouvernement, ni demain dans le remaniement, ni en 2012 après une hypothétique victoire d'un camp plus "socialiste" - Il faut aujourd'hui, ici et maintenant, s'organiser pour mettre en place un système autonome indépendant des décisions politique, financière et intellectuelle - parfois religieuse !
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La visite du président chinois Hun Jintao a été l'occasion pour Nicolas Sarkozy d'afficher l'harmonie qui règne entre les deux pays.
À la clé de cette visite, alors que le président français s'apprête à prendre la présidence du G20, de "gros" contrats qui ne pouvaient souffrir des jérémiades des défenseurs des droits de l'homme. En effet, 20 milliards, ce n'est pas une paille - et même si ces contrats, comme d'autres auparavant, n'iront peut-être pas à leur terme - Nicolas Sarkozy tient comme dans ce genre d'occasion à s'afficher en VRP des grandes entreprises françaises.
Lors de leur déplacement à Nice, le président français n'a pas hésité à déclarer à la presse avoir parler des droits de l'homme avec Hun Jintao, sans tabous. Pendant ce temps, la police française arrêtait des militants de Reporters Sans Frontières (RSF) demandant la libération de Liu Xiaobo (prix nobel de la paix, chinois emprisonné pour "subversion"). Et la presse suspectait l'Élysée d'avoir demandé à la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) de surveiller les journalistes enquêtant sur l'affaire Woerth-Bettencourt - après le vol d'enregistrements "à charge" dans les locaux de Médiapart, et d'ordinateurs de journalistes du Point et du Monde.
Hun Jintao et Nicolas Sarkozy ont dû avoir des échanges fructueux sur la liberté d'expression, et surtout sur les moyens de faire taire toutes critiques de leur régime politique respectif.
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- Écrit par Sébastien Pillias
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Après avoir sucité un espoir pour les États-Unis de l'après Bush, Barack Obama pert la confiance du peuple américain. Les élections de mi-mandat, réputés test de la politique présidentielle, ont fait perdre aux démocrates le sénat, et même s'ils conservent la chambre des représentants, le président des États-Unis d'Amérique devra cohabiter avec les républicains.
Les adeptes de Sarah Palin, ex-candidate à la vice présidente au côté du concurent opposé à Barack Obama, John McCain en 2008 n'a pas ménagé sa peine pour qualifié des pires abominations le président noir "progressiste". Qualifié de nazi, comme de staliniste, lors des fumeuses Tea-Party, les républicains les plus radicaux veulent la peau "du noir" qui occupent la maison blanche. Ne reculant devant aucun paradoxe, prônant à la fois l'élargissement de l'application de la peine de mort, mais s'opposant radicalement à l'avortement sous le prétexte que l'on ne peut prendre la vie d'un être humain - privilège réservé à Dieu - selon les extrêmistes catholiques qui sévissent dans ces rassemblements.
Élu au début de la pire crise financière qu'ai connu les États-Unis, comme le reste du monde depuis les années 30', Barack Obama n'a pas su renversé la vapeur du chômage gangrénant nos sociétés occidentales. La réforme de la santé qu'il a porté contre vent et marée jusqu'à son terme, n'a pas encore eu les effets réparateur des injustices qui règnent au pays du libéralisme sauvage - Du coup, les républicains ont réveillé l'hydre du communisme rampant à Washington, réveillant les plus exécrables instincts d'une guerre froide à l'intérieur du pays.
Pas plus, que le président n'a su outrepasser les lobbies qui paralysent tout interventionnisme dans le système économico-financier de Wall-Street, des banques, des edges-funds, ... Une posture nécessaire pour abolir le pouvoir inssaisissable des spéculateurs qui sévissent dans l'ombre des salles de marchés, mais qui pourtant, forcé de le constater, tienne entre leur main le sort de la vie des enfants, des femmes, et des hommes qui subsistent sur cette planète.
Non, Barack Obama, n'est pas le président providentiel. Il devra jusqu'aux prochaines élections composer l'opposition. Démocrates, comme républicains devront trouver des consensus pour avancer, ce pourrait être heureux s'ils le faisaient dans l'intérêt général du peuple. Malheureusement la cohabitation aux USA, comme partout où elle s'éxerce est un rapport de force qui puise son énergie dans les ambitions de reconquête du pouvoir - Aux États-Unis, comme en France, en 2012 . Le verre sera donc bien à moitié vide, et le seul qui en paiera le prix fort, sera le peuple américain !