Sarkozy parrain du Gang des 20
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Afrique du Sud, Allemagne, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, République populaire de Chine, Corée du Sud, États-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Russie, Turquie, l'Union européenne représentée par le président du conseil et celui de la BCE et l'Espagne comme invité permanente constituent le gang des 20 pays possédant 90% des richesses de la planète.
Réunient à Séoul pour discuter de la meilleure façon de se partager le gâteau, ils se sont surtout chamaillés sur la dévaluation monétaire respective des États-Unis et de la Chine qui maintiennent ainsi une forte capacité d'exportation. L'euro étant l'objet de toutes les spéculations, l'Europe, à l'exception de l'Allemagne s'agace de ne pouvoir tirer mieux profit de la globalisation économique - L'empire du milieu et l'oncle Sam prônant la dérégulation libérale et pratiquant le protectionnisme/patriotisme économique pour préserver leurs propres intérêts. Bref, autant dire que la réunion au sommet vise surtout à ce que chacun montre sa puissance financière, et le pouvoir qu'il a d'imposer au monde entier sa politique économique !
Sarkozy nouveau président de ce panier de crabes a séché le repas d'ouverture - les commémorations du 11 novembre lui ayant offert une "bonne excuse" - il aura également esquivé - sans excuses - le repas de clôture, piétinant ainsi le protocole et de toutes les convenances polies que peuvent attendre ses homologues. Une demi-journée, un discours - surtout à destination des français susceptibles de le ré-élire en 2012 - une photo et ré-embarquement précipité dans son tout nouveau caprice d'avion présidentiel - oubliant Laurence Parisot qu'il avait invité à bord.
Il a beau martelé à la France entière qu'il veut un nouvel ordre économique mondial, son travail sur le dossier est trop superficiel pour amené à un consensus - qu'il prétend appelé de ses vœux - et à des décisions sérieuses sur la question de la régulation de la finance. Madame Lagarde peut s'évertuer et maîtriser parfaitement le langage diplomatique, elle ne rattrapera pas l'ingratitude de son patron à l'égard de ses collègues chefs d'état.
Et pendant que le Gang des 20 fait mine de rétablir l'économie, le gouvernement de D. Cameron a rétablit l'esclavage en Angleterre en imposant aux chômeurs le travail obligatoire sans rémunération, juste histoire de maintenir leur déjà maigre allocation (75€/semaine) - Sans doute un avertissement aux 500000 fonctionnaires qu'il s'apprête à licencier et qui traîneraient un peu trop la patte à retrouver un job. Et l'opposition travailliste incarnée par Ed. Miliband (qualifié de communiste au sein même de son parti) n' a pas moufeté lors de l'examen jeudi à la chambre des communes - Ce dernier étant d'ailleurs ce jour là en congé paternité. Il y a des priorités dans la vie qui ne peuvent souffrir de la défense des opprimés.
La finance mondiale se gausse de la réunion du G20, elle s'amuse de l'austérité que les gouvernements mettent en place contre leur propre citoyens pour obtenir ses bonnes grâces et des crédits pour palier à leurs déficits endémiques. Elle poursuit sa frénésie spéculative qui ne tardera pas à nous replonger dans des crises économiques toujours plus profondes, et fera payer toujours et encore les plus modestes, voir les plus démunis.
Récupérer le fichier /var/lib/dpkg/status
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Après une tentative de mise à jour de votre système par APT, vous rencontrez l'erreur ;
Problem with MergeList /var/lib/dpkg/status
Il est probable que votre fichier soit corrompu. Vous pouvez alors le récupérer en tant que root, en le remplaçant par le fichier status-old ;
cp /var/lib/dpkg/status-old /var/lib/dpkg/status
Cependant, si à cause d'une mauvaise manipulation ou une frénésie de nettoyage trop maniaque vous a fait effacer le fichier status-old, vous pourrez le récupérer sous le nom /var/backups/dpkg-status ;
cp /var/backups/dpkg-status /var/lib/dpkg/status
Cette erreur concernant la sélection des paquets Debian est souvent accompagnée d'autres qui traduisent une saturation de la mémoire cache d'APT ;
Vous avez dépassé le nombre de descriptions que cette version d'APT est capable de traiter.
Il faudra alors créer un fichier /etc/apt/apt.conf.d/00myconfig dans lequel vous insérez la ligne suivante ;
APT::Cache-Limit 141943904;
ou plus, sans dépassé la mémoire vive ;
Dynamic MMap ran out of room. Please increase the size of APT::Cache-Limit. Current value: 20000000. (man 5 apt.conf)
Il sera peut-être nécessaire d'effacer les listes ;
rm /var/lib/apt/lists/* -vf
Et éventuellement de commenter certains miroirs du sources.list.
sources :
Hommage à la conscience politique lycéenne
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Après avoir fustigé les lycéens manifestants contre SA réforme des retraites - sommés de rentrer sagement à leurs chères études - Nicolas Sarkozy a rendu hommage aux lycéens de 1940 qui avaient défié le gouvernement de Vichy et l'occupant allemand en se rendant sous l'arc de triomphe le 11 novembre de cette année là. On comprendra que les réactionnaires s'insurgent contre la comparaison, il n'en reste pas moins que c'est bien à l'adolescence et dans les établissements scolaires en particulier que se construit la conscience politique, salvatrice pour la liberté de pensée et d'expression - N'en déplaise au président et à sa cours qui rêvent de mettre la presse, les libres penseurs, et tout les défenseurs de la liberté au diapason de SA pensée unique.
Comme quoi, les trublions d'aujourd'hui seront peut-être les héros de demain !
Retraite générale
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Après des mois de lutte unitaire contre l'injuste réforme des retraites, le front syndical constitué contre l'irascible gouvernement Fillon se fissure. La "promenade" dans les rues des villes de France ce samedi ayant probablement été le dernier "grand" baroud d'honneur "citoyen" pour s'opposer à cette nouvelle agression contre notre système de protection sociale. La loi, écrite à l'Élysée par Nicolas Sarkozy et ses proches conseillers, voté dans les assemblées par une majorité servile à la cause de l'hyper président, sourde et arrogante à l'encontre du peuple qui l'a mandaté pour sa représentation institutionnelle, a été promulgué sans attendre, après validation du conseil constitutionnel, pour découragé les plus déterminés à poursuivre les manifestations d'hostilité.
Comment comprendre que l'on ai repoussé l'âge de liquidation de la retraite, sans s'interroger sur le chômage endémique qui gangrène notre société ? La politique mené aujourd'hui par nos dirigeants ne recherche plus la cohérence, ne proposent pas de donner des perspectives, elle s'échine à régler au jour le jours des problèmes poser par les lobbistes et les intérêts très particuliers des privilégiés qui les entoure et les conseille. Pourtant, la plupart des spécialistes un temps soit peu réalistes ont d'ores et déjà annoncé que les économies réalisées sur la caisse des retraites sera transférées sur les caisses de l'assurance maladie et de l'assurance chômage, elles aussi dans le collimateur gouvernemental, et qui font déjà l'objet de propositions plus qu'avancées pour enrayer le fameux déficit - en fait dans un système de mutualisation des risques il s'agit de mettre les comptes à l'équilibre ; c'est à dire collecter suffisamment de recettes pour assurer les dépenses nécessaires. Autant dire qu'il s'agit bien d'un choix politique, et non d'un dérapage incontrôlé par une société soit disant totalement assistée - La conséquence directe de ces réformes sera de faire payer encore et toujours les plus modestes, déjà bien appauvris.
Bref, cet enième fiasco législatif, vise en fait, comme tout ceux prononcé depuis les années 90', à vendre les services publiques et la protection sociale "à la française" au capitalisme financier - encouragé par l'union européenne, déterminée à libéraliser tout le système économique au détriment de la protection solidaire. Aujourd'hui, le gouvernement de droite, ne se cache même plus derrière la conformité qu'il doit adopté vis à vis de ses homologues européens, il affirme sans rire, et après la crise financière sans précédent dans laquelle les spéculateurs nous ont plongé, qu'il faut rassurer les marchés en sacrifiant notre santé, l'éducation de nos enfants, ...
Ainsi, en Europe, aux États-Unis, et partout dans le monde, les états sacrifient la vie de leur population, pour protéger les intérêts toujours plus voraces du monde très fermé et très privilégié de la finance - réclamant toujours plus d'efforts au petit peuple, et moins de contribution de cette élite qui tient nos sociétés entre ses griffes. Et il ne faut pas espérer qu'une alternance gouvernemental y change quoique ce soit ; les banques, assurances, et autres organismes de placements, garanties, crédits, ont placé les démocraties sous leur joug. Les emprunts colossaux contractés par les pays occidentaux, ne leur permettent plus de garder l'indépendance économique nécessaire à un réel libre choix politique - Il faut faire, ce que les usuriers nous imposent ; c'est à dire "libéraliser" tous les secteurs, afin d'ouvrir le boulevard des emprunts et assurances individuelles (santé, retraite, ...) - chantage permanent fait aux états pour accéder aux emprunts contractés sur ces marchés hautement rémunérateur - et ainsi placer , en plus, sous le contrôle de cette mafia "autorisée" les salariés, citoyens, ...
La remise à plat de tout notre système social est plus que jamais nécessaire. Sa relation contractuel avec le salariat est devenue obsolète, dans un monde où le travail n'est plus qu'une variable dont le poids est de moins en moins prépondérant dans la réalisation des profits. La croissance n'est qu'une chimère, qui ne peut être permanente, et sur laquelle on ne peut faire reposer l'espèrance d'une amélioration et d'une pérénnisation de notre système de protection solidaire - tant elle n'est plus qu'hypothétique depuis ces trente dernières années. Il est donc urgent - sans précipiation - de réaliser collectivement un nouveau pacte social qui donnerait une cohérence à la production de biens et de services juste nécessaire - pour préserver notre fragile éco-système - au confort de la vie de nos sociétés. La production de ces richesses réparties, mutualisées- et redistribuées équitablement devant permettre de préserver la liberté individuelle de plus en plus mise à mal par les contraintes imposées par l'économie. Il n'y a rien à attendre d'un prochain gouvernement, ni demain dans le remaniement, ni en 2012 après une hypothétique victoire d'un camp plus "socialiste" - Il faut aujourd'hui, ici et maintenant, s'organiser pour mettre en place un système autonome indépendant des décisions politique, financière et intellectuelle - parfois religieuse !
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