Selon la Tribune de Genève à Wall Street, le père Noël distribuera 144 milliards de dollars de bonus, tandis que selon le journal économique français "Les Échos" les plus modestes ne mangeront probablement à leur faim en 2011 ; Blé, coton, sucre, caoutchouc : pourquoi les prix s'envolent.
En 2008, sous le coup de la crise, les prix des denrées alimentaires s'envolaient, et les peuples les plus fragiles subissaient une famine qui les poussaient à la révolte. Les dirigeants du monde eux ne se souciaient que d'une chose ; comment renflouer les banques pour les remettre à flot ? La main sur le cœur ils nous promettaient que le système bancaire sauver ils réguleraient la finance mondiale, et sauveraient ainsi l'indépassable modèle économique libéral - seul capable d'apporter prospérité à tous les peuples de la planète.
Ainsi des prêts sans précédent ont été accordés aux banques dont les intérêts seront supportés par plusieurs génération de prolétaires. Très vite remis sur pied, et alors que les états mettent en place des plans d'austérité les plus sévères partout en Europe, les aparachiques du systèmes financiers recommencent à engranger des bénéfices records.
Anticipant la fiscalité 2011 sur les plus-values des stocks-options (taxé à30,1% en 2010 elles le seront à 31,3% en 2011), plusieurs grands patrons français ont exercées leur droit d'achat/revente préférentiel et ainsi accumulé un pactole confortable pour assurer leur train de vie. Pendant que d'autres, salaires gelés, devront honorer des factures de plus en plus salées pour leurs assurances, leur santé, leur énergie, leurs télécommunications, ... et se taperont sur le ventre en se demandant chaque jour si les marchés (pas financiers) leurs laisseront assez de fruits et légumes à glaner pour amléliorer le goût de la soupe... à la grimace !